microvacances
50+

L’art des microvacances : Petites évasions, grands bienfaits

29.02.2024
par Justine Doyen

Entre obligations familiales et professionnelles, trouver un équilibre après 50 ans peut s’avérer difficile. Les microvacances sont alors une excellente solution pour prévenir l’épuisement et maintenir une santé mentale robuste.

Capitales de renom ou joyaux cachés ? 

Céline Bolkaerts, blogueuse voyages et lifestyle, partage ses conseils sur son blog www.magicmoment.be des destinations qui conviennent à tous les âges. Bien qu’elle préconise d’éviter les destinations les plus prisées, elle suggère toutefois Londres pour les fêtes de fin d’année : « Le New Year’s Eve Firework est splendide. Si vous aimez la mer, Scheveningen, avec son petit côté californien, change de la côte belge. Pour ceux qui préfèrent la nature, le Luxembourg regorge d’endroits magnifiques. Et en quelques heures d’avion, on peut aussi se retrouver à Barcelone, Prague ou Stockholm. »

Partir moins longtemps, mais plus souvent

Selon Céline, il est tout à fait possible de combiner les microvacances et dépaysement. « Ce n’est pas parce qu’on part deux ou trois jours à côté de chez soi qu’on ne peut pas être dépaysé. Partir moins longtemps permet de partir plus souvent. » Il faut cependant bien organiser son séjour si on veut profiter au maximum. « La diversité des activités est importante lors d’un voyage de courte durée. Néanmoins, essayez d’avoir maximum trois activités pendant la journée, et éventuellement une quatrième en soirée afin de profiter pleinement. », conseille la blogueuse.

Certains ont besoin de faire des breaks régulièrement, d’autres se satisfont de quelques jours de temps en temps.

- Serge Dalla Piazza, docteur en psychologie

L’impact des microvacances sur la santé mentale

Il est important de prendre conscience de l’impact de ce genre de pause sur notre bien-être psychologique, surtout à un âge où le quotidien peut devenir routinier. Selon Serge Dalla Piazza, docteur en psychologie, les mini breaks peuvent être de natures différentes : « Cela peut être un arrêt de travail de quelques jours, mais aussi un voyage ou un stage d’art. Il s’agit avant tout de se déconnecter du quotidien. Néanmoins, ce n’est pas facile pour tout le monde. Certains, même s’ils sont rares, considèrent leur travail comme une source de santé mentale. Il sera donc difficile pour eux de s’arrêter, même quelques jours. »

À chacun sa préférence

Quant à savoir s’il faudrait plus de congés, Serge Dalla Piazza nuance : « Revendiquer davantage de congés peut se traduire par un certain malaise au travail. Les retours au travail après de longues périodes de vacances sont les plus compliqués. Il faut donc trouver un compromis entre productivité et intérêts personnels. En Belgique, nous ne sommes pas les plus mal lotis en matière de congés légaux. Après, tout dépend des individus. Certains ont besoin de faire des breaks régulièrement, d’autres se satisfont de quelques jours de temps en temps. »

Là où l’avis du psychologue rejoint celui de la blogueuse, c’est sur le choix du lieu : « Bien que ce soit souvent l’aspect financier qui détermine la destination, se promener à vélo dans une forêt qui se trouve à cinq kilomètres de chez soi peut faire un beau break entièrement gratuit. Ce n’est pas parce que l’on va loin que l’on déconnecte davantage. »

Article précédent
Article suivant