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50+

Gilson : « Quand j’avais 20 ans… »

29.02.2024
par Fokus Online
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Luc Gilson, journalist et présentateur chez RTL

Quand j’avais 20 ans, ceux qui en avaient 50 – dont mes parents – me paraissaient d’une autre époque. Puis les années ont passé et je ne me suis pas vu vieillir… C’est pourtant ce qui s’est passé, du moins dans l’œil des autres. J’ai osé beaucoup, trébuché parfois, mais plus le temps passait et plus, j’avais le sentiment de me trouver moi-même. Bien sûr, mes envies ont changé, mes ambitions aussi. Mais j’ai appris à mieux connaître mes limites… et à apprécier mes points forts.

Quand j’avais 20 ans, en avoir 50 était synonyme de fin de carrière et de préretraite – mes parents fonctionnaires en ont profité très tôt. Mais les temps ont changé. À chaque période de ma vie, j’ai eu la chance de pratiquer différentes facettes de mon métier. Plus nomade et toujours en voyage jusqu’à mes 40 ans… Plus sédentaire, mais avec des responsabilités ensuite. Bien sûr, mes cheveux ont blanchi, mais c’est devenu un avantage : un jour, l’un de mes patrons à la télé m’a même dit que ça me donnait l’air crédible pour présenter le journal… Comme quoi…

J’ai osé beaucoup, trébuché parfois, mais plus le temps passait et plus, j'avais le sentiment de me trouver moi-même.

Quand j’avais 20 ans, j’avais peur de décliner physiquement en vieillissant. C’est vrai que je ne récupère plus aussi vite après une soirée un peu trop « festive ». Mais je garde la forme en continuant à faire un peu de sport, en surveillant mon alimentation, en prenant des compléments alimentaires… Et surtout en devant gérer des enfants encore jeunes (c’est l’un des avantages de devenir papa sur le tard…).

Quand j’avais 20 ans, j’avais la vie devant moi, plein de projets et beaucoup de questions dans la tête : à quoi va ressembler mon parcours ? Vais-je faire les bons choix ? Aujourd’hui, je les assume complètement. Cinquante ans, dit Florence Foresti, c’est l’adolescence avec une carte bleue. C’est vrai… Mais j’ajouterais aussi une bonne dose de sérénité. Et ça compense largement la sagesse que je n’aurai — heureusement – jamais.

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