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Belgique

GuiHome : « Depuis tout petit, j’ai toujours voulu réaliser mes propres projets »

30.06.2023
par Fokus Online
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Guillaume Wattecamps (GuiHome), vidéaste et humoriste

D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours été excité à l’idée d’imaginer des choses qui partaient de rien. Déjà, en parallèle à mes études en communication, j’avais lancé un projet de création et de vente de cocktails lors d’événements divers et variés. 

Aujourd’hui, on pourrait classer mes activités en quatre pôles. Il y a d’abord, bien entendu, ma carrière d’humoriste. Ensuite, je mentionnerais le festival « Namur is a Joke », soit une cinquantaine de concerts et de spectacles au Théâtre de la ville, dont la troisième édition se tiendra en mars prochain. Après, il y a la création de la marque « Oui et Non », des vêtements et accessoires éthiques et responsables. Et pour finir,  ce que je regrouperais sous le volet « production », comprenant la production de spectacles, de programmes TV ainsi que la création d’une agence digitale gérant l’image et la communication de sociétés actives dans le secteur cosmétique ou dans l’HORECA.Et ce n’est pas tout ! Puisque je caresse aussi l’idée d’un bar à gaufres à Namur…

Bref, je ne me suis jamais refusé grand-chose. Je suis un véritable hyperactif. Mais je veux aussi m’investir dans des domaines qui ne dépendent pas uniquement de mon image. Car je suis conscient que celle-ci n’est pas éternelle. Et puis, le danger serait de penser que je fais l’unanimité, alors que ce n’est bien entendu pas le cas. Il est donc impératif de conserver un équilibre entre les projets artistiques et les autres.

Comme tous les entrepreneurs, j’ai dû me farcir un parcours du combattant administratif.

Alors, la question à 100 francs est évidemment: « Vivons-nous dans un pays qui favorise les initiatives ? »  Comme tous les entrepreneurs, j’ai dû me farcir un parcours du combattant administratif. Et puis il suffit de déambuler dans une ville et de compter les affiches « à remettre » sur les façades des commerces pour constater que tout ne va pas pour le mieux dans le meilleur des mondes. 

Mais je suis du genre positif ! J’observe donc aussi qu’il existe plusieurs projets pour soutenir les jeunes qui se lancent. Des jeunes qui, comme moi, n’ont jamais envisagé l’option d’un « job 9-17 ». J’ai de toute façon toujours eu un souci vis-à-vis de l’autorité, je l’avoue…

En résumé: je travaille peut-être beaucoup, mais j’aime ça et je me lève chaque matin avec le sourire.

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