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Green IT : Une mise au vert pour la planète

06.07.2023
par Morgane Mignolet

Le Green IT, ou numérique responsable, englobe l’ensemble des technologies de l’information et de la communication dont l’empreinte écologique, sociétale et économique a volontairement été réduite. Leur usage permet de réduire l’impact négatif de l’activité humaine sur l’environnement. Voici 6 choses à savoir sur le Green IT qui vous permettront de mieux apprivoiser ce concept et de comprendre son importance pour notre planète.

Green ITGreen for IT et IT for Green

Pour mieux le définir, le Green IT est divisé en deux catégories : le Green for IT et l’IT for Green. Le Green for IT désigne l’ensemble des technologies et des processus technologiques permettant de réduire l’impact de l’informatique sur l’environnement. Par exemple, les entreprises qui investissent dans des appareils consommant moins d’énergie sont dans une démarche de Green for IT. L’IT for Green, quant à lui, met l’informatique au service de l’environnement en développant des outils et des technologies. Ici, le numérique est utilisé afin de réduire l’empreinte écologique, économique et sociétale.

Green ITDu Green IT 1.0 au Green IT 2.0

Le Green IT s’articule autour de 3 périmètres distincts. D’abord, le Green IT 1.0 qui rassemble l’informatique s’inscrivant dans une démarche d’éco-conception et mettant l’accent sur les économies d’énergie et la gestion des déchets numériques. Ensuite, le Green IT 1.5 qui comprend les services de télécommunication et de réseaux participant à la conception d’un Système d’Information de Développement Durable (SIDD) et ce, afin de réduire l’empreinte des infrastructures de communication et de créer une politique interne environnementale. Enfin, le Green IT 2.0 qui, grâce à l’usage des TIC, vise à changer nos modèles économiques et comportementaux. 

Green ITUn axe social et sociétal à ne pas négliger

L’IT for Green et le Green IT 2.0 font partie des spectres du Green IT qui incorporent l’axe social et sociétal à leur stratégie. En effet, ces principes partent du postulat qu’il est possible de diminuer les émissions de gaz à effet de serre de 4 à l’horizon 2050, et ce, en modifiant le fonctionnement de notre société et des grandes entreprises dans le monde. Et pour compléter cet objectif, la notion de Fair IT entre en jeu. Cette dernière concerne les conditions de travail des employés du secteur digital et vise à les améliorer, en demandant, par exemple, aux fournisseurs informatiques de s’engager à respecter leurs employés.

planèteUn pas de plus vers la sobriété numérique

La sobriété numérique consiste à modérer l’usage du numérique afin de diminuer son impact sur l’environnement. Que l’on soit particulier ou professionnel, il est possible de mettre en place des gestes quotidiens permettant de repenser sa manière de consommer le numérique. Pour ce faire, 4 mesures principales ont été définies dans le rapport “Empreinte environnementale du numérique mondial” publié en 2019 : la réduction d’objets connectés en les mutualisant ou en les substituant, la réduction du nombre d’écrans en les remplaçant par d’autres dispositifs, l’augmentation de durée de vie des équipements numériques, et enfin, la réduction de nos besoins en matière de services numériques.

émissionLe green IT pour diminuer davantage l’empreinte carbone

À l’heure actuelle, l’utilisation du numérique est responsable de 5% des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Cette pollution numérique provient de l’utilisation et de la fabrication des appareils, des serveurs, des Clouds et des réseaux. Pour respecter les Accords de Paris et passer de 40 milliards de tonnes de CO2 à 10 d’ici 2025, plusieurs actions essentielles sont à mettre en place dans le domaine du numérique. D’abord, diminuer le nombre de terminaux (un ordinateur ou un smartphone, par exemple) par personne. Ensuite, limiter le renouvellement de ces terminaux en trouvant des solutions pour allonger leur durée de vie. Et enfin, privilégier le matériel reconditionné afin de diminuer les émissions liées à la construction de ces appareils.

vertUne lutte contre la pollution numérique

La pollution numérique ne se traduit pas seulement par la consommation de nos appareils et des serveurs informatiques. Les déchets liés à la production ou aux objets non-recyclés ont également leur part de responsabilité, puisqu’au niveau mondial, 20% seulement d’entre eux sont collectés et que sur une production annuelle de 50 millions de tonnes de déchets numériques, seulement 10% d’entre eux sont recyclés. L’ONU déclarait d’ailleurs que seuls 25% des déchets électroniques passaient par les filiales légales de recyclage, les 75% restant se retrouvant généralement dans des décharges géantes en Afrique. Les concepts développés dans la politique du Green IT vont donc permettre de diminuer la pollution numérique et de limiter ses impacts sur le long terme.

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