transformation numérique
IT

Réussir sa transformation numérique pour garder sa compétitivité

16.06.2022
par Fokus Online

Plus que jamais, l’avenir est au numérique. Les entreprises l’ont bien compris mais peinent parfois à adapter leurs services aux nouvelles technologies. Pourtant, ces nouvelles innovations s’avèrent déterminantes pour la compétitivité des entreprises.

Les crises successives que nous avons connues auront eu un impact très positif sur la transformation numérique des entreprises. En 2022, il n’est plus question pour les entreprises de rechigner à effectuer ce changement. Le Forum économique mondial estime que d’ici 2025, la valeur de la transformation digitale pourrait avoisiner les 100.000 milliards pour la société et l’industrie. D’après un sondage réalisé en 2020 par le cabinet d’études Forrester, près de 46% des dirigeants d’entreprise pensent qu’au moins la moitié de leurs revenus est influencée par le numérique. Il n’est donc pas étonnant de constater, via une étude récente de Grant Thornton, que plus de deux tiers des dirigeants prévoient d’augmenter significativement leurs investissements dans les technologies qui favorisent la transformation numérique. 

Avant d’effectuer une transition numérique, Frédéric Cavazza, directeur de l’agence de transformation numérique SYSK et conférencier sur le digital met en avant trois points sur lesquels les entreprises doivent se questionner. « Il y a d’abord tout ce qui est communication et marketing. Est-ce que l’entreprise sait communiquer et mieux comprendre ses clients via les canaux numériques ? Ensuite, la question de l’offre et sa distribution. Est-ce que l’entreprise sait intégrer tous les avantages qu’offre le support numérique dans son offre, notamment dans ses services et ses circuits de distribution ? L’organisation. Est-ce que la production peut tirer parti du numérique ? Et enfin, l’interne. Comment optimiser les ressources non-productives, les options supports, afin de produire plus avec moins », détaille le conférencier en transition numérique. Tout cela va permettre aux entreprises d’établir leur bilan de la fracture numérique. « C’est ce que j’appelle la dette numérique. C’est tout le retard accumulé sur les connaissances et les capacités », conclut Frédéric Cavazza. 

Il ne faut pas laisser les autres faire la transformation à votre place. On peut être guidé et conseillé, mais cela doit se faire en concert avec l’entreprise »

- Frédéric Cavazza, SYSK

Une fois le bilan établi, il est temps de mettre en place un système afin de combler les manques. « Le numérique, c’est à la fois la vente, la visibilité, le marketing, les processus internes et le fonctionnement de l’entreprise », explique Sandrine Hirigoyen, dirigeante de Digitall Conseil. « Un accompagnement se fait en quatre étapes : le diagnostic,la transformation numérique, le pilotage et enfin la formation.  Il ne suffit pas d’avoir tous les logiciels sur lesquels travailler sur des serveurs propres à l’entreprise, des données qui soient stockées dans des clouds, …Il faut savoir s’en servir et les utiliser à bon escient », ajoute-t-elle. Et Frédéric Cavazza d’appuyer « Rater son passage au numérique, c’est le déléguer ». 

L’arrivée de nouvelles technologies telles que l’Internet des objets, le Big Data ou encore l’intelligence artificielle bouscule et accélère la transition numérique. « Nous faisons face en simultané à plusieurs transitions interconnectées : environnementale, digitale, des compétences, des attentes sociétales, de la souveraineté, de la répartition des lieux de production… C’est pourquoi un système numérique doit constamment être mis à jour surtout quand il y a des avancées technologiques », dit Jean-Claude Lamoureux, directeur exécutif de Sopra Steria Next. 

« Si une entreprise commence à se démarquer en collectant plus de données à la source grâce à l’internet of Things, en automatisant son traitement de données via une intelligence artificielle et si elle met en œuvre des leviers de compétitivités que les autres n’ont pas, alors cette entreprise sera en avance. C’est à la portée de tous d’effectuer la transition », conclut Frédéric Cavazza qui recommande une transition lente et bien ancrée dans l’entreprise en n’oubliant aucun secteur. 

Article précédent
Article suivant