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Fêtes

Aider en fin d’année… et au-delà !

15.12.2021
par Frédéric Vandecasserie

Donner pendant la période de fin d’année ou toute l’année durant : tout est possible et rien n’est incompatible !

Vaisseaux du bénévolat

Rendez-vous, tout d’abord, du côté de la Croix-Rouge de Belgique, l’un des vaisseaux amiraux du bénévolat. « Au premier janvier de l’an dernier, nous comptions 11 500 volontaires côté francophone », confirme Nancy Ferroni, porte-parole. « Chaque année, à peu près 2000 d’entre eux arrêtent leur engagement. Nous avons donc besoin de 2000 nouveaux volontaires par an. De manière générale, nous préférons travailler avec des gens sur un terme plus ou moins long. Pour qu’ils puissent suivre une courte formation en ligne et sachent gérer toutes les situations qu’ils risquent de croiser. Mais cela n’empêche bien entendu pas des gens de lier le geste à la parole, c’est-à-dire que s’ils veulent profiter de la période de fête pour se faire connaître chez nous, qu’ils n’hésitent pas. »

Et ce principe de « longue durée » connaît cependant deux exceptions, dictées par l’urgence du moment. « Nous sommes à la recherche de gens pour nous aider dans le cadre des inondations qui ont touché la région liégeoise. Pour, par exemple, amener des repas à domicile aux gens incapables de se déplacer, y compris les soirs de fête. » 

Nous cherchons des gens pour, amener des repas à domicile aux gens sinistrés des inondations liégeoises et incapables de se déplacer.

Besoins spécifiques

Par ailleurs, tant en période de congés de fin d’année que durant les autres périodes de l’année, des besoins spécifiques se font aussi cruellement ressentir dans les centres d’accueil pour réfugiés. « Là, si quelqu’un habite près d’un centre et qu’il veut aller aider, par exemple dans le cadre d’une école de devoirs ou dans un cours d’apprentissage des langues, il peut directement se rendre sur place auprès de nos représentants. De manière générale, il existe toute une série de manières d’aider en donnant son temps. »

Chez les plus jeunes aussi, il est possible de s’engager. « Deux options : du soutien scolaire et la mise sur pied d’activités », pointe Stéphanie Delor, Directrice de l’ASBL « Peluche », qui aide des enfants et des adolescents issus de maisons d’accueil de la Région de Bruxelles-Capitale. « Nous privilégions aussi les approches sur un certain long terme, dans le but de créer des relations solides entre les enfants et nos volontaires. »

Mais tout le monde n’a pas le temps. « Le don constitue bien entendu une excellente alternative au volontariat de terrain », confirme Nancy Ferroni. « Les demandes actuelles sont encore plus élevées depuis le début de la crise sanitaire. »

Les possibilités d’aider sont donc multiples. Ne reste plus qu’à choisir la formule qui convient à chacun, puis d’allier le geste à la parole. Histoire que cette bonne résolution-là, en tout cas, ne reste pas lettre morte.

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