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IT

Pour recruter dans l’IT, mieux vaut être social

03.02.2022
par Fokus Online

Derrière les institutions belges se cachent de nombreuses organisations de qualité, qui font face à quelques préjugés tenaces et peinent à recruter. Elles recèlent pourtant souvent un monde d’innovation. Rendez-vous dans les coulisses de Smals, l’organisation TIC commune aux institutions belges de sécurité sociale et des soins de santé.

Nommez un projet informatique du secteur public et il y a fort à parier que Smals y a contribué d’une manière ou d’une autre. Malgré ses 2000 employés, ce prestataire reste inconnu du grand public et ce manque de notoriété pèse sur sa capacité à recruter, avec pas moins de 170 postes vacants. Pour Dirk Deridder, directeur des infrastructures et des opérations, ce n’est pas faute de projets intéressants. Smals participe à de nombreux projets dans le domaine de la sécurité sociale et des soins de santé au niveau fédéral, régional et local, comme par exemple la e-Healthbox, Coronalert, la Banque-Carrefour de la Sécurité Sociale, le Passenger Locator Form et SafeOnWeb. « Le marché est extrêmement tendu et les nouveaux collaborateurs, difficiles à trouver », explique Dirk Deridder. « Nous faisons face à quelques préjugés tenaces. Les gens ne réalisent pas toujours le monde fascinant qui se cache derrière l’intitulé d’un poste vacant ! Nous ne sommes pas assis toute la journée dans un sous-sol à pianoter sur un ordinateur ! » 

Un autre préjugé pesant sur les entreprises-prestataires du gouvernement concerne le manque d’innovation. Une erreur : « À titre d’exemple, les technologies permettant de garantir l’accessibilité des applications. Nous les dupliquons et les hébergeons dans différents centres de données. Si l’un de ces centres de données tombe en panne, le second prend automatiquement le relais. Les géants tels que Google utilisent les mêmes technologies. Comme notre département Infrastructure compte environ 300 personnes, nous pouvons faire bouger les choses. » 

Les gens ne réalisent pas le monde fascinant qui se cache derrière l’intitulé d’un poste vacant !

Le recrutement de nouveaux collaborateurs

La faiblesse de l’offre de spécialistes en TIC est due notamment à la rapidité croissante à laquelle évolue la technologie, selon M. Deridder. « Une personne tout juste diplômée en informatique doit continuer à se former à son arrivée sur le marché du travail ! » Cela signifie également que l’apprentissage continu est devenu une nécessité absolue. « Mais on ne parle pas de cours rébarbatifs entre 9h et 17 h. “Apprendre” signifie rechercher des informations à son propre rythme sur un blog ou dans une vidéo YouTube. Vous ne pouvez plus attendre d’un professionnel de l’informatique qu’il sache tout. C’est impossible. » 

Le recrutement de nouveaux collaborateurs deviendra-t-il de plus en plus difficile ? Sans doute. Alors les entreprises devront se démarquer. « Smals possède un atout : nous offrons aux gens un travail qui a du sens. Nous avons contribué à la majorité des systèmes informatiques dans la lutte contre le Coronavirus. Et nous veillons à ce que les cotisations de sécurité sociale soient perçues correctement et à temps, afin que les personnes reçoivent leurs prestations de maladie en temps voulu. Nous nous assurons que les ordonnances électroniques des médecins circulent correctement. Et il y a un tas d’autres exemples. L’informatique a un objectif social pour Smals. »

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