David Favest, General Manager Bentley–Lamborghini–Bugatti, répond à nos questions.
Peut-on évaluer un retour sur investissement sur une auto de prestige ? De quoi est-il fonction ?
« La valeur de revente non spéculative est un paramètre bien maîtrisé par les constructeurs et les banques. Cette valeur est liée à plusieurs facteurs, dont la marque, le modèle, sa rareté, sa conservation, et, surtout, le ‘‘timing’’. Même si chaque voiture se déprécie avec le temps, certaines marques se déprécient moins que d’autres sur long terme. »
Existe-t-il de bons moments pour investir dans ce secteur ?
« Oui clairement. On le voit actuellement : l’adage ‘‘never waste a good crisis’’ s’applique. Pour l’auto de prestige, les clients utilisent souvent de l’excès de liquidités. Une stratégie d’investissement dans ce secteur est judicieuse : vous allez profiter du plaisir immédiat que procurent ces biens uniques et, sur le long terme, de la valeur qu’ils peuvent acquérir. »
Donc, malgré la COVID, le marché de l’auto de prestige se porte très bien ?
« Très bien même. Puisque, là où le marché belge a dévissé de plus de 20 % en 2020, nos marques ont fait +9 %, dont Lamborghini +21 % ! On assiste à un épiphénomène paradoxal, favorisant l’achat de biens à haute valeur ajoutée, qui permettent à leurs acheteurs de se faire, à la fois plaisir immédiatement,
et d’investir dans une auto de prestige, du ‘‘vrai’’, du ‘‘fait main’’ ! »
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