Interview par Angelika Zapszalka

Sophie Pendeville : « Le 1er enfant est un vrai bouleversement. On s’attend à plein de choses sauf à la réalité. »

L’animatrice télé et radio Sophie Pendeville vient de donner naissance à son deuxième enfant. Balthazar est né le 26 avril dernier, faisant la joie de ses parents et de sa sœur Garance, deux ans et demi.

L’animatrice télé et radio Sophie Pendeville vient de donner naissance à son deuxième enfant. Balthazar est né le 26 avril dernier, faisant la joie de ses parents et de sa sœur Garance, deux ans et demi.

Quelle a été votre réaction à la découverte de votre deuxième grossesse ?

« J’étais ravie, car c’était voulu et parce que j’ai eu la chance que cela arrive très vite. Contrairement à ma première grossesse qui s’est un petit peu fait attendre. Je l’ai apprise de manière un peu particulière cependant, étant donné que mon début de grossesse ne s’est pas très bien passé. Je pensais avoir des problèmes hormonaux alors que j’étais enceinte. J’ai donc dû être alitée les premières semaines afin que les choses se passent bien et que le fœtus se développe bien. Le début de grossesse n’a donc pas été folichon folichon mais, à partir du 3e mois, les choses sont revenues dans l’ordre. » dit Sophie Pendeville.

Vit-on différemment l’arrivée d’un deuxième enfant ?

« Complètement ! Le premier fois que je devenais maman, c’étais un vrai bouleversement. On s’attend à plein de choses sauf à la réalité. L’arrivée d’un enfant est très compliquée pour le couple, pour la vie, pour tout mettre en place… Le deuxième, on sait déjà davantage à quoi s’attendre, j’ai donc abordé les choses différemment. J’étais plus calme, plus posée. Mon mari aussi. On savait tous les deux que ça allait être compliqué les premiers temps, mais que les choses se mettraient en place petit à petit. Et puis, quand il y a déjà un premier enfant qui prend beaucoup d’espace, que l’on continue à travailler et que la vie suit son cours, on est peut-être un peu moins focalisé sur la grossesse en tant que telle. À présent, je sais que je dois profiter de chaque seconde, car les enfants grandissent vite et que je ne revivrai plus ces moments. »

Comment vous organisez-vous entre le travail et les enfants ?

« Ma fille va toujours à la crèche, c’est pratique. Avec les horaires de travail que l’on a, mon mari et moi, c’est toujours un peu particulier. Et nous n’avons pas de famille autour de nous. Tout le monde est dispatché un peu partout en Belgique et en France. On ne peut donc compter que sur nous, ou sur les nounous et les potes, quand on a des galères. Avec Balthazar, je ne sais pas encore comment cela va se passer, car je suis encore en congé maternité. Mais quand la vie va reprendre son cours… Et bien, je vais sûrement galérer comme tout le monde (rires). La vie n’est pas forcément faite pour les gens qui travaillent et qui ont des enfants, je crois qu’on est tous d’accord là-dessus, donc on se démerde. » explique Sophie Pendeville.

La vie n’est pas forcément faite pour les gens qui travaillent et qui ont des enfants.

Comment gérez-vous l’organisation avec votre compagnon ?

« Déjà, on se relaie une nuit sur deux. Pour le sommeil, c’est très bien, car je crois que le manque de sommeil est le pire ennemi d’une jeune mère. Avec les hormones en plus, etc., je pense que pouvoir dormir une nuit sur deux, ça change complètement la donne. Pour les tâches ménagères, ce n’est pas moi qui me tape tout alors qu’il me regarde les doigts de pied en éventail ! (Rires) On assume tous les deux de la même façon. »

Quel type de maman êtes-vous ?

« Je n’en sais trop rien… J’essaie d’être une maman la plus pédagogue possible, même si on a tous envie de péter un plomb quand notre enfant nous regarde avec un grand sourire, prend l’assiette et la jette par terre. On est humain ! Comme beaucoup de mères, j’essaie de faire de mon mieux pour avoir des enfants heureux. C’est compliqué, car ce sont des émotions à gérer: ses propres émotions et celles des autres. J’essaie de faire le mieux possible… ou le moins pire possible, en fonction. » rit Sophie Pendeville.

Finalement, quel est le plus difficile pour vous, en tant que maman ?

« Le manque de sommeil est vraiment difficile à gérer. Les timings aussi. La vie de tous les jours combinée aux enfants, avec l’envie de profiter et, en même temps, de gérer tout ce qui doit l’être, c’est chaud pour tout le monde. Et quand on est Pourquoi les bébés ont-ils besoin de soins spécifiques ? « La peau du bébé a une fonction barrière immature et a davantage besoin d’être protégée des agressions extérieures afin de préserver son capital cellulaire, c’est-à-dire le nombre de cellules souches épidermiques présentes dans la peau à la naissance. Elles permettent la régénération de la peau. Il est nécessaire de l’hydrater et de la protéger au quotidien. » Des soins spécifiques par type de peau des bébés ? jeune mère, on ne va pas se mentir, les hormones ne facilitent pas les choses. Le sommeil et l’entourage, c’est ce qui nous aide à tenir le cap, c’est primordial. »

Pour conclure, que représente pour vous la famille ?

« Elle est essentielle. Entre ma famille et celle de mon mari, j’ai deux visions de la famille un peu différentes. Pour ma part, j’essaie de créer les liens les plus étroits possibles. Comme ma fille a le même âge que la fille de mon frère, et que mon fils a le même âge que le fils de ma sœur, j’essaie de les mettre en connexion pour qu’ils deviennent de super cousins. J’essaie de créer un esprit de famille, de faire en sorte qu’on puisse partir en vacances ensemble, des choses comme ça… J’ai cette vision de la famille solidaire. Ce sont les premières personnes sur qui l’on peut compter. »

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Si vous n’étiez pas animatrice et chroniqueuse télé et radio, vous seriez… 

À mon avis, j’aurais continué à exercer mon premier métier. Je serais donc dans la production événementielle. C’est un métier que j’adorais et dans lequel j’étais très épanouie aussi. La télé s’est un peu présentée à moi, mais je pense que si l’opportunité ne s’était pas manifestée, j’aurais continué dans l’événement.

31.05.2021
par Angelika Zapszalka
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