économie de partage
Enfant

« Partager une poussette est un excellent moyen de réduire son empreinte écologique. »

05.07.2023
par Fokus Online

Impossible d’imaginer notre société contemporaine sans l’économie de partage. Mais celle-ci est principalement associée aux voitures, aux trottinettes et aux logements, et dans une bien moindre mesure aux affaires d’enfants. Pourtant, ce sont précisément ces objets qui ne sont utilisés que durant une période limitée.

« L’économie de partage est de plus en plus répandue », explique Kristof Debouver, fondateur de Strollo, un nouveau système de partage de poussettes (durables). « C’est principalement dû au fait que les gens se tournent de plus en plus vers l’avenir et ne considèrent plus la propriété comme une question d’achat, mais comme une responsabilité vis-à-vis de notre planète et de nos semblables. L’idée étant que les ressources et les produits doivent être partagés afin de réduire l’impact sur la planète. Bref, l’économie de partage fait de plus en plus partie intégrante de notre vie quotidienne. »

Mais elle concerne principalement le logement – Airbnb étant l’exemple le plus connu – et la mobilité, avec des trottinettes et des vélos partagés que l’on peut prendre et laisser n’importe où en ville, des voitures partagées que l’on réserve via une application… Et pas tellement les affaires d’enfants, même si leur usage est limité dans le temps. Pourtant, les poussettes ne sont-elles pas une forme de mobilité comme une autre ? Alors pourquoi ne pas les intégrer à l’économie de partage, d’autant que les poussettes classiques sont tout sauf durables ?

Quand on ne doit plus trimballer sa poussette, les transports en commun deviennent tout de suite plus attrayants.

- Sofie Commey

Interdire les voitures en ville 

« Les jeunes parents conscientisés sont ouverts à la durabilité et donc à l’avenir de leurs enfants « , ajoute Sofie Commeyne, responsable de clientèle. « Une poussette peut répondre à cette demande. Après tout, combien de fois les personnes qui vivent en dehors de la ville utilisent-elles la voiture pour se rendre au centre-ville uniquement parce qu’elles ne peuvent pas transporter la poussette autrement ? En outre, les voitures sont de plus en plus petites, et la taille de leur coffre aussi. Bref, une poussette que l’on peut réserver et qui est disponible dans le centre-ville répond parfaitement à ces préoccupations. Et quand on ne doit plus trimballer sa poussette, les transports publics deviennent beaucoup plus attrayants. »

« Cela rejoint également un nombre croissant de politiques municipales visant à bannir la voiture du centre-ville », déclare Kristof Debouver. « Et il ne faut pas perdre de vue l’aspect financier : une nouvelle poussette représente un investissement considérable pour un objet dont on n’aura besoin que pendant quelques années. Un système de partage n’est-il pas plus judicieux ? Surtout si on peut s’utiliser facilement via un code QR. »

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