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Santé

« Plus qu’un métier, un impact direct sur la vie des résidents »

15.12.2022
par Fokus Online

Recruter est un des plus grands défis actuels pour les organisations actives dans les soins de santé. Il est donc primordial de prendre soin de son personnel, et d’inventer de nouvelles manières de travailler pour répondre à toutes les attentes.

Gérer une organisation active dans les soins de santé n’est pas de tout repos, et c’est d’autant plus vrai depuis que le Covid-19 est passé par là. Chez Korian, groupe actif dans la gestion de maisons de repos, la réalité est la même que pour tout le monde : la difficulté est de recruter de nouveaux talents et de conserver des équipes suffisamment étoffées. « Nous sommes aujourd’hui confrontés à un climat où il y a toujours une partie du personnel qui n’a pas repris le travail ou qui n’a pas récupéré de la crise sanitaire, confie Sophia Peeters, COO de Korian. On remarque aussi que nos plus grands concurrents ne sont plus les autres métiers de la santé, mais les emplois à horaires fixes ou avec des avantages comme des voitures de sociétés, un téléphone portable, etc. »

Il faut donc se réinventer et trouver de nouveaux arguments pour convaincre le personnel et les candidats potentiels. «
Cet environnement est très complexe et nous essayons d’offrir des conditions de travail adéquates où l’on joue sur le bien-être du personnel avant tout. Le but est de construire des moments récurrents durant lesquels on a de petites attentions pour notre personnel, par exemple, présente-t-elle. Plus concrètement, nous avons aussi signé une nouvelle convention collective de travail avec les partenaires sociaux, avec plus de jours de congé, des chèques-repas et d’autres avantages qui n’existaient pas avant. »

Mais les métiers de la santé ont toujours la même philosophie, finalement. « Plus qu’un métier, nous avons un impact direct sur la vie des résidents. La qualité de vie de nos résidents reste notre préoccupation principale et c’est en réussissant cela qu’on se sent accompli, assure Sophia Peeters. Nos centres doivent être des lieux de vie, avant d’être des lieux de travail. »

L’innovation technologique est aussi une clé. « L’idée générale est de venir soutenir le job du soignant pour rendre son travail plus agréable et efficace. Dans les maisons de repos, je pense par exemple à du matériel de détection des chutes, mais aussi à toutes les thérapies non médicamenteuses qui permettent d’avoir un regard et une analyse différents sur son métier. C’est très stimulant de voir les choses évoluer. »

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