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Étudier sans se ruiner

25.11.2020
par Fokus Online

La rentrée scolaire est à nos portes, et, pour la plupart des étudiants, elle est très souvent synonyme de dépenses importantes. Mais rassurez-vous, étudier sans se ruiner, c’est aussi possible. On vous donne des bons plans pour tenter de diminuer certains coûts.

Etape importante

Débuter des études supérieures représente une étape importante dans une vie. Les coûts sont souvent élevés et le budget, souvent réduit. Logement, nourriture, activités et voyages. Il existe certains bons plans pour profiter sans se ruiner. Le loyer est souvent le premier poste de dépense. Des agences louent des kots aux étudiants. Mais les universités disposent aussi de logements, souvent à prix réduits. L’UCL, par exemple, possède un parc de 5.725 logements meublés sur ses différents sites. « La première chose à faire quand on cherche un kot est de contacter le département Logement de l’Université. Il existe aussi la possibilité de loger chez l’habitant, ce qui coûte également moins cher », explique Mathilde Fraipont. Elle est co-présidente de l’Assemblée Générale des Étudiants de l’université.

Poll’n

Une fois le kot trouvé, il faut remplir le frigo… Et là aussi, le budget peut être considérable. Les universités s’attellent au problème en proposant des projets d’épicerie participative ou de frigo solidaire. À Louvain-la-Neuve par exemple, « Poll’n » est en cours de développement. « L’initiative, gérée par des étudiants, permettra d’obtenir des produits bio et locaux, à prix réduit, accessibles à tous. On espère qu’ils pourront se lancer à la rentrée. » Sur le campus de Saint-Louis à Bruxelles, le projet a déjà abouti. Les paniers alimentaires basiques coûtent 4 €. Et au menu : des pâtes, du riz, des céréales, de la confiture ou encore de la charcuterie. 

Les loisirs

Et les loisirs dans tout ça ? Les amateurs de sport pourront trouver leur bonheur sur les campus, grâce aux cartes sport des universités. « Elles coûtent 50 € par an chez nous », continue Mathilde Fraipont. « Cette carte donne accès à toutes les activités sportives dispensées sur le campus, basket, volley, badminton, etc. » En ce qui concerne le secteur culturel, une autre carte donne droit à des réductions aussi. « Il y a énormément d’initiatives d’étudiants et de non-étudiants sur les campus, qui permettent d’avoir accès à la culture à prix très réduit. »

La carte sport donne accès à toutes les activités sportives dispensées sur un campus, avec une offre très large.

— Mathilde Fraipont, co-présidente de l’Assemblée Générale des Étudiants (UCL)

Les voyages

Beaucoup d’étudiants pourraient être tentés de mettre en sourdine leurs envies de voyage, faute de moyens. Ceux-ci nous permettent pourtant de déconnecter. Montaigne ne disait-il pas que « les voyages forment la jeunesse » ? A nouveau, il est possible de faire des Citytrips à des prix largement abordables. À commencer par les transports. La SNCB propose aux moins de 26 ans un Go Pass spécial : 5,30 € par voyage dans toute la Belgique. Sans oublier le Railpass gratuit 12 voyages, qu’il sera possible à tout résident en Belgique d’acquérir à la rentrée !

Les compagnies de bus proposent, elles, de nombreuses destinations européennes à des prix imbattables. Une fois sur place, vous vous demanderez. Où dormir ? Que faire ? Entre auberges de jeunesse et sites dédiés aux bonnes affaires (ex : Groupon). Vous trouverez facilement les meilleurs plans : logements, restaurants, bars, évènements, musées, visites. Tout pour profiter des vacances !

Le travail

Et pourquoi ne pas prester quelques heures de travail sur le côté, pour renflouer son compte en banque ? Commerces et HoReCa sont deux secteurs connus pour embaucher beaucoup de jeunes. Les cours particuliers sont aussi une belle alternative parce que flexibles ! PM Network est une initiative lancée par un étudiant pour les étudiants. « La plateforme met en lien des étudiants au sein d’une même faculté pour organiser des cours particuliers. Le but, c’est de cultiver l’esprit d’entraide et de leur permettre, dans leur carrière académique, d’arriver au niveau supérieur », conclut Maher Rekik. Il est  le fondateur. « Le prof, ou tuteur, est étudiant, il a eu le même professeur ou le même examen l’année passée. C’est un job valorisant, et une première expérience à mettre en avant face aux recruteurs. » Un bon plan pour les finances comme pour la suite.

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