Interview par Fokus Online

Adrien Devyver : « Je préfère aujourd’hui des lieux calmes, en pleine nature »

Animateur apprécié des auditeurs de Vivacité ou des téléspectateurs dans le Grand Cactus, Adrien Devyver est aussi le papa de Gaspard et le mari de Julie Denayer. Une petite famille avec qui il partage des moments en toute intimité, loin des caméras.

Animateur apprécié des auditeurs de Vivacité ou des téléspectateurs dans le Grand Cactus, Adrien Devyver est aussi le papa de Gaspard et le mari de Julie Denayer. Une petite famille avec qui il partage des moments en toute intimité, loin des caméras. Et même si leur été va être un peu chamboulé, il a déjà pas mal de projets pour occuper les prochains mois…

À quoi ressemble votre été idéal ?

« L’été idéal, pour moi, c’est un mélange entre des activités sportives, familiales et des vacances dans des régions peu fréquentées. Je préfère les endroits calmes où je peux être focus sur ma famille et mes amis et je ne suis plus un grand amateur de gros événements remplis de monde. Je préfère aujourd’hui des lieux calmes, en pleine nature. » dit Adrien Devyver.

Cet été va être un peu différent, comment appréhendez-vous les prochains mois ?

« Avec mon épouse, on est des grands amateurs de la Bretagne et de la mer, d’endroits isolés. On est un peu tristes de ne probablement pas pouvoir y aller cet été. Mais ça va être l’occasion de découvrir la région dans laquelle on habite. Depuis le début du confinement, je la regarde de manière totalement différente. Il y a plein de choses auxquelles je n’avais jamais fait attention. Cet été va nous permettre de découvrir des petits coins de chez nous et, je l’espère, de relancer l’économie en Wallonie. » explique Adrien Devyver.

Quel le lieu belge avez-vous particulièrement envie de découvrir ?

« Je n’ai pas encore eu l’occasion de découvrir la province du Limbourg en Flandre, où il y a notamment un parc naturel qui me fait de l’œil. Je pense que cet été, on va aller faire un petit tour de ce côté-là avec les vélos. Il y a de chouettes spots qui plairont aussi à Gaspard. »

Votre petit Gaspard qui va fêter ses deux ans cet été…

« Ça passe vite (sourire). C’est hyper chouette tous les jours, c’est génial de le voir évoluer. Quand je me dis qu’il va déjà fêter ses deux ans, je réalise que le temps passe vraiment très vite. » sourit Adrien Devyver.

Le fait d’avoir le temps de prendre le temps, notamment avec Gaspard, durant cette période, ça vous change de votre fonctionnement habituel ?

« Je passe beaucoup de temps avec lui en temps normal. D’habitude, avec mon épouse, on s’organise de semaine en semaine pour gérer l’organisation entre la crèche et la maison. J’ai souvent la possibilité d’aller le déposer et le chercher à la crèche. Pendant cette période de confinement, on a passé beaucoup de temps en famille à lui apprendre plein de choses. On avait envie qu’il continue à découvrir l’univers dans lequel on vit. On a appris à vivre autrement et je pense que ça lui a fait du bien aussi. » Adrien Devyver dit.

« Quand je me dis que Gaspard va déjà fêter ses deux ans, je réalise que le temps passe vraiment très vite »

Cet été va-t-il aussi être synonyme de projets professionnels ?

« C’est la grande inconnue car on ne sait pas très bien ce qu’il va se passer dans les mois qui viennent. Juste avant la période de confinement, j’ai été approché par une maison d’édition pour écrire un livre sur la manière de gérer le TDA/H (le Trouble Déficitaire de l’Attention avec ou sans Hyperactivité, ndlr) dans la vie quotidienne et notamment au boulot. Les choses se sont un peu accélérées durant cette période car j’avais plus de temps pour écrire le soir. »

« Souvent, quand je travaille, j’ai des enregistrements en soirée. Ici, tout est tombé à l’eau donc j’ai pu m’organiser autrement. Quand Gaspard était au lit et que j’avais fini ce que je devais faire pour la RTBF, j’ai pu commencer à écrire et j’ai déjà bien avancé. C’est un chouette projet qui va parler de mon enfance, de mon adolescence, du début de ma vie d’adulte mais aussi du boulot et de la manière dont je gère ce trouble au quotidien. Le livre devrait sortir à l’automne prochain. » explique Adrien Devyver.

Le TDA/H est un sujet qui vous anime particulièrement…

« Oui, je suis devenu parrain de l’association belge il y a quelques années. Depuis que j’ai été diagnostiqué il y a environ cinq ans, je me suis rendu compte qu’il y avait énormément de choses à faire à ce sujet. Cela me tenait donc à cœur d’utiliser mon image pour faire évoluer l’association au jour le jour. En effet, elle n’avait peu de moyens pour faire bouger les choses car elle est peu, voire pas, subsidiée. Je veux apporter ma pierre à l’édifice.
Ce livre est un beau projet car il y a énormément de parents d’enfants qui me contactent pour me demander de l’aide. Il existe un besoin d’obtenir des outils qui permettent d’entretenir des relations positives avec des enfants TDA/H. Mais aussi pour les adultes diagnostiqués. Il s’agit d’un trouble qu’on ne voit pas et c’est important de pouvoir le manifester auprès des gens. »

Et d’un point de vue sportif, quels sont vos projets ?

« J’avais un peu lâché le tennis depuis un an car j’ai découvert le padel, un sport auquel j’ai joué pendant la saison d’hiver avec beaucoup de passion et d’enthousiasme. Je ne comptais pas spécialement me remettre au tennis cet été. Mais avec ce qu’il s’est passé, les terrains intérieurs de padel ont fermé. Je me suis donc dit que le tennis recommencerait avant et je me suis réinscrit aux interclubs. Ce sera donc, je pense, plutôt une saison tennistique et j’ai aussi acheté un VTT électrique pour pouvoir faire des grandes balades en forêt avec Gaspard derrière moi, sur son siège bébé. Je vais également au boulot à vélo. Et je continue la course à pied pour entretenir le physique. Je suis assez cyclique dans le sport. J’aime bien passer à autre chose environ tous les six mois… » dit Adrien Devyver.

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Plutôt Liège ou plutôt Bruxelles ?

« Je n’habite pas à Bruxelles mais dans la périphérie. Si je devais vivre en ville, je choisirais Liège à 100 %. Depuis que je suis petit, j’y passe beaucoup de temps car j’ai de la famille là-bas. A l’époque des grèves des enseignants, j’allais souvent chez mon cousin et j’ai découvert cette ville très tôt. Je trouve que le côté sympa, bon vivant, hyper accueillant et toujours souriant est vachement plus présent à Liège qu’à Bruxelles. Cependant, Bruxelles a plein d’avantages aussi, notamment au niveau culturel. »

19.06.2020
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