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Energie

Réparer pour mieux et moins consommer

08.12.2022
par Fokus Online

Avec un peu plus de 650 000 tonnes de déchets produits chaque année en Belgique, le secteur de la construction pèse lourd dans la balance écologique. De la production et du transport jusqu’à l’optimisation des déchets, choisir ses outils et matériaux pour la rénovation ou la construction constitue un enjeu essentiel pour réduire l’empreinte environnementale des chantiers.

Et si on tentait, au maximum, de réparer nos équipements plutôt que de les mettre à la poubelle ou de les emmener à la déchèterie lorsqu’ils peuvent être réparés et obtenir une seconde vie ?

Pour Sandy Van Der Vreken, Marketing Manager chez Festool, une société spécialisée dans l’outillage professionnel, proposer des solutions comme la réparation pour donner une seconde vie aux outils est une étape décisive pour sortir du modèle classique de production et de consommation (extraire, produire, consommer, jeter). « Pour nous, le succès durable et l’ancrage régional ont toujours été évident. C’est pourquoi le recours prioritaire à la réparation et au recyclage est crucial. En tant qu’entreprise, le remplacement des équipements serait plus avantageux d’un point de vue financier. Pour autant, ce mode de fonctionnement nous semble impensable. »

Pour nous, la durabilité implique d’offrir aux générations futures les mêmes possibilités que celles dont dispose la génération actuelle.

À la fois écologique et économique, la réparation est une étape importante de la décarbonisation de l’industrie et participe à l’économie circulaire. En effet, cette solution, qui permet de prolonger la durée de vie des produits et équipements, encourage la réduction des consommations de ressources, production de déchets et émissions de
gaz à effet de serre liées aux activités de production, transport et stockage. « Pour nous, la durabilité implique d’offrir aux générations futures les mêmes possibilités que celles dont dispose la génération actuelle. D’ailleurs, dans cette démarche, le respect des dispositions légales ne constitue à nos yeux qu’une mesure minimale. Il faut aller plus loin et déployer ses efforts au maximum. D’une infrastructure de production verte à un emballage de produit recyclable, une longévité optimisée et la possibilité de réparer son équipement localement, agir n’est pas une option, c’est un choix », rappelle Sandy Van Der Vreken.

Réparer, c’est se battre contre la société du “tout jetable” et la manière dont nous consommons. Par le biais de cette simple action qui consiste à modifier ses habitudes en recherchant une aide qualifiée ou l’acquisition de nouvelles compétences au travers de tutoriels, assistance à distance ou repair cafés, chacun peut minimiser son empreinte écologique et préserver les ressources limitées de notre planète.

Et sur la route vers la durabilité, les alternatives sont nombreuses !

De la réparation au choix du reconditionné en passant par la location, les alternatives à disposition des citoyens et professionnels existent bel et bien. Vous hésitez encore ? Rappelez-vous le dicton populaire “il faut être riche pour acheter bon marché” et ajoutez-y une nuance durable. En étant conscient du rapport prix/qualité des produits convoités et des services proposés autour de ceux-ci, vous faites le premier pas vers un comportement écoresponsable qui invite à une solution qui coûte peu, mais apporte beaucoup à notre environnement: la réparation.

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