immobilier
Energie

Rénovation du parc immobilier belge : adieu passoire énergétique

08.12.2022
par Fokus Online

De la conception d’espaces dédiés au commerce de détail en passant par la création de bureaux, d’espaces événementiels ou encore de quartiers résidentiels, l’immobilier durable, aussi nommé « responsable » ou « vert », s’invite partout dans nos villes.

Et si cette version plus green et plus design de l’immobilier a de quoi plaire aux citoyens sensibilisés à la cause écologique, ce n’est pas son look qui vient ajouter une ombre au tableau… Au contraire !

Audacieuse et iconique, la Gare Maritime de Bruxelles en est d’ailleurs l’exemple même. Entre conservation
du cachet historique d’un bâtiment industriel et intégration de critères sociaux et énergétiques, cette association somptueuse rend à l’immobilier ses lettres de noblesse. Avec pour mission première de réduire l’impact environnemental du bâti, inscrire l’investissement immobilier dans la durabilité n’est donc pas qu’une question de bon sens, c’est un passage à l’action.

En chef de file de cette transition du secteur immobilier vers la durabilité, le maître d’ouvrage derrière ce joyau bruxellois n’est autre que Nextensa, un acteur devenu incontournable dans le paysage immobilier belge. Et pour Peter De Durpel, COO de la compagnie, rénover durablement, c’est avant tout adopter des mesures concrètes pour répondre à une prise de conscience d’envergure mondiale.

« Aujourd’hui, l’implémentation des trois piliers du développement durable (environnemental, social et économique) au secteur immobilier est un no-brainer. Le coût supérieur de ce type de rénovation ou de construction ne représente pas un frein pour Nextensa, car il nous est impossible d’imaginer l’avenir de l’immobilier autrement. La durabilité de l’immobilier n’est pas un choix, c’est la valeur même de nos projets et la seule catégorie d’immobilier qui restera compétitive et survivra sur le long terme », explique-t-il. Pour autant, la finalité du projet joue, elle aussi, un rôle considérable. « Que ça soit pour y vivre, pour y travailler ou expérimenter un loisir, les bâtiments sur lesquels nous travaillons ont pour vocation de répondre aux besoins des habitants/usagers, à leur bien-être, tout en intégrant une série de normes afin d’être le plus respectueux de l’environnement possible. »

La durabilité de l’immobilier n’est pas un choix, c’est la valeur même de nos projets et la seule catégorie d’immobilier qui restera compétitive et survivra sur le long terme.

À la lumière d’une crise énergétique sans précédent qui a balayé les dernières oppositions à l’impératif de rénover
les bâtiments, repenser le parc existant va désormais de paire avec innovations et performances améliorées. Alors pourquoi ne pas métamorphoser des sites industriels devenus désuets au profit de pôles vivants, jungles urbaines neutres en énergie ? Pourquoi ne pas promouvoir l’habitat durable comme la seule marche à suivre pour un patrimoine immobilier d’avenir ? Pour Peter De Durpel, ce type de projets vient sans aucun doute cocher toutes les cases.

« En zone urbaine, l’opportunité de développement immobilier est plus rare qu’en zone rurale et donc verte, mais permet de réellement faire la différence, tant d’un point de vue environnemental que social. En bref, plus le site est grand, plus l’impact est vert et les efforts de durabilité peuvent être conséquents ! C’est pourquoi, lorsqu’on a le choix, on préfère développer des quartiers aux bâtiments isolés. »

Avec 99 % des maisons et 95 % des appartements belges ne répondant pas encore aux ambitions énergétiques de 2050, soit un objectif qui vise à atteindre la neutralité carbone, la tâche s’annonce gigantesque. Et pour cause, en Belgique, c’est la quasi-totalité du parc immobilier qui devra être rénové. De l’installation photovoltaïque à l’amélioration du traitement des eaux usées en passant par la géothermie pour produire de la chaleur, mais également du froid et de l’électricité, les innovations sont au cœur même du développement durable… Mais pas que ! D’après Peter De Durpel, là où la rénovation durable permet d’éviter la destruction du patrimoine immobilier au profit d’une réhabilitation qui prône l’indépendance énergétique, il permet également d’améliorer le confort et le bien-être des habitants.

À l’image de la Gare Maritime de Bruxelles, la stratégie à long terme de rénovation énergétique des bâtiments
est belle et bien en marche. En route vers la révolution durable de 2050, préparons-nous à observer et applaudir une transformation immobilière écoresponsable qui remet l’humain au centre de ses réflexions et anticipe les besoins énergétiques du futur.

Article précédent
Article suivant