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Opinion

Marc Lambotte : Valeur partagée et prospérité

04.06.2020
par Fokus Online

De plus en plus d’entreprises découvrent l’importance de la « valeur partagée ». Il combine intérêts économiques et écologiques. En effet, une grande partie de la valeur des produits est déterminée par les étapes. Ils la franchissent une fois qu’ils quittent le producteur.

Une pierre deux coups

Créer de la valeur partagée, c’est faire d’une pierre deux coups: créer de la valeur pour la bonne santé de son activité. En répondant aux besoins de la société. Et aux défis qu’elle doit relever. Une étude récente de Gartner montre que 70 % des entreprises possédant une gestion intégrale de la chaîne explorent la valeur ajoutée de l’investissement dans l’économie circulaire. Les périodes de crise, comme celle que nous traversons aujourd’hui avec le COVID-19, accélèrent ce processus. Nous constatons que notre approche globalisée actuelle est défaillante. En ce qui concerne la ponctualité des livraisons. La continuité n’est pas assurée en l’absence d’une offre diversifiée de fournisseurs. Et que les hubs de production concentrés à l’échelle mondiale deviennent soudainement d’énormes goulots d’étranglement. C’est précisément face à ces problèmes. Qu’un écosystème résilient composé de partenaires fiables prouvera sa valeur ajoutée.

Nous constatons que notre approche globalisée actuelle est défaillante.

Miser sur l’économie circulaire

C’est pourquoi nous devons miser sur l’économie circulaire. Par le biais de réseaux apprenants et de trajets individualisés, nous accompagnons les entreprises. Dans leur transition circulaire en prenant en compte les différentes phases du cycle de vie. Qui tire profit de votre produit après sa production? Comment pouvez-vous conserver la valeur plus longtemps? Comment puis-je récupérer des produits et des matériaux de valeur une fois. Qu’ils sont en fin de vie? Nous aidons les entreprises à traduire ces questions en de nouveaux modèles d’entreprises. Comme la remanufacturation, la servitisation et la logistique inversée. Je discerne donc d’importantes opportunités dans deux domaines.

Simplifier la gestion des chaînes de valeur complexes

Il est nécessaire d’une part de créer une économie circulaire numérique. Des facilitateurs numériques simplifiant la gestion des chaînes de valeur complexes. La blockchain et l’intelligence artificielle peuvent contribuer à assurer une plus grande transparence. Et à garantir une meilleure gestion des flux, des stocks et des services. Elles permettent de savoir où se trouvent les produits. Ou s’ils sont utilisés de manière optimale. Quand ils doivent être réparés ou ont atteint leur fin de vie.

D’autre part, on peut faire face aux goulots d’étranglement en stimulant l’innovation pour les transformer en opportunité. Soutenir les acteurs qui contribuent à diversifier les approvisionnements dans les chaînes de valeur essentielles en Belgique. Et en Europe offre directement certaines opportunités pour les start-ups et le scale-up. De cette manière, des chaînes plus courtes pourront également être créées, lesquelles offriront à leur tour des possibilités de gestion durable de la chaîne.

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