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Immobilier : S’y retrouver dans la jungle immobilière

30.01.2023
par Jerom Rozendaal

Le pic de la ruée vers l’immobilier semble être derrière nous, mais pour certains biens très en demande, les acheteurs doivent toujours faire leur choix rapidement. Assurez vous d’en avec votre banque au préalable et contactez également un expert.

La crise du coronavirus a provoqué une ruée sur l’immobilier. Le temps durant lequel une propriété reste en vente est passé de 3 mois à 10 jours. Entre-temps, la situation s’est quelque peu normalisée, même si les décisions d’achat doivent encore être prises dans un délai de 6 semaines en moyenne. « Pour certains biens, il y a encore un surplus d’acheteurs potentiels », affirme Kristophe Thijs de la fédération d’agents immobiliers CIB Flandres. « Particulièrement dans les grandes villes, comme Bruxelles, Anvers et Gand, la demande est supérieure à l’offre, et les maisons disparaissent du marché en quelques jours. On constate également un nombre croissant de ventes aux enchères pour des propriétés suscitant un intérêt important. » 

La pression de faire une offre rapidement étant grande, « il est donc important de déterminer à l’avance le montant que vous êtes prêt à payer pour un bien », explique M. Thijs. Il conseille donc aux acheteurs d’être accompagné dès la première visite par leurs experts et de demander le CPE et le nouveau certificat amiante afin d’estimer les travaux de rénovation et leur coût éventuel. 

 Déterminez à l'avance le montant que vous êtes prêt à payer pour un bien. 

- Kristophe Thijs, CIB Vlaanderen

« Faites aussi un tour dans le quartier avant la visite et discutez avec les voisins », conseille le notaire Bart van Opstal, porte-parole de Notaris.be, l’association professionnelle des notaires en Belgique. Il souligne également l’importance de la préparation juridique et met en garde contre les décisions irréfléchies et impulsives : « ne signez rien avant de le soumettre à un notaire au préalable ».

Les statistiques de Notaris.be indiquent elles aussi que le marché du logement a ralenti, même si les jeunes de moins de 30 ans cherchent plus activement. « Ils voient les taux hypothécaires augmenter et veulent acheter avant qu’il ne soit trop tard pour eux », explique M. Van Opstal, qui précise que la valeur énergétique du logement joue également un rôle de plus en plus important lors du choix. 

Ce constat est partagé par M. Thijs : cela expliquerait une demande de maisons clés en main plus importante. « Après le début de la guerre en Ukraine, les coûts de rénovation sont montés en flèche. Quand on rénove, on sait où ça commence, mais pas où ça s’arrête. » C’est donc un autre élément à prendre en compte lors de l’achat d’une habitation.

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