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Famille

Anticiper pour se protéger !

30.09.2021
par Fokus Online

Prévenir est préférable à guérir, bien entendu. Et, parfois, prévenir est même la seule solution ! Notamment face aux accidents de la vie qui n’arrivent pas qu’aux autres.

Le décès

Il existe des sujets restés plus ou moins tabous. Au premier rang de ceux-là : le décès. « Mais malgré tout, il faut aborder ces thèmes pour trouver. Par exemple, la solution idéale en vue de protéger le foyer. Surtout si la personne qui vient à décéder assurait le revenu principal du ménage », explique Grégoire Ezanno. Il est CEO d’April Belgium, spécialiste en solutions de prévoyance garantissant la protection des particuliers et des chefs d’entreprise en cas de maladie ou accident, et de leurs proches en cas de décès.

Or, aujourd’hui, très peu de Belges sont couverts par une assurance vie. « On estime leur nombre à 10 %, alors qu’ils sont environ 80 % à souscrire des assurances incendie ou omnium pour leur véhicule. Autrement dit, on assure plus facilement sa voiture que sa vie ! »

Pas le monopole exclusif

Schématiquement, ce sont avant tout des facteurs psychologiques qui expliquent cette situation dont la Belgique, rassurons-nous, n’a pas le monopole exclusif. « Il y a surtout le sempiternel “ça n’arrive qu’aux autres”. On ne croit pas, ou on ne veut pas croire, que l’on peut aussi être victime d’un accident de la vie. Car on est prudent, en bonne santé ou que sais-je encore… »

On estime que 10 % des Belges souscrivent une assurance vie, contre 80 % pour des assurances incendie ou voiture. Autrement dit, on assure plus facilement sa voiture que sa vie !

L’âge idéal

Et pour passer à l’acte, l’âge idéal de protéger se situe au grand plus tard au début de la cinquantaine. « On commence en général à s’endetter avec un prêt immobilier vers 38 ans. Et on considère en général que l’on aura remboursé une bonne partie de celui-ci. Donc que l’on disposera à nouveau d’une certaine latitude financière, vers 50 ans. »
Par ailleurs, outre une assurance en cas de décès, il est également indispensable de penser à sa succession. « Et là aussi, il faudrait veiller à améliorer les taux de gens qui y pensent ! À l’heure actuelle, on estime qu’un Belge sur quatre seulement songe à ce qu’il laissera après, et surtout comment.

Ce chiffre, encore une fois relativement bas, s’explique souvent par un déficit d’informations. Car planifier une succession ne s’improvise pas. Il faut prendre contact avec un notaire ou un planificateur successoral. Bref, une démarche pas toujours simple pour tout le monde. » Et pourtant, il s’agira là du meilleur moyen d’éviter de payer des droits de succession trop élevés. Soit en les faisant supporter par une assurance, soit en procédant, sur les conseils d’experts, à une donation dont les droits seraient inférieurs à des droits de succession.

Conclusion

Et notre interlocuteur de conclure : « Le décès est déjà un événement suffisamment tragique comme ça. Et les aspects tant émotionnels que familiaux sont essentiels à gérer en se dégageant l’esprit des soucis financiers, par exemple. Nous sommes donc dans une parfaite illustration du “y penser maintenant pour ne plus devoir y songer ensuite”. »

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