cocktail
Fêtes

Trois rondelles de concombre, un coup de cuillère et c’est tout

13.12.2019
par Fokus Online

C’est enfin l’heure de faire la fête, on lâche-prise, pour ne penser qu’à passer un bon moment en famille, entre amis. Comme chaque année, un convive s’improvise barman, dégaze les mousseux à grands coups de cuillère, sert le whisky dans un shot et noie le Gin Tonic. Il y a pourtant quelques règles simples à suivre pour déguster un bon cocktail.

Anthony Elskens s’y connait engin.
Brand ambassador chez Hendrick’s Belgique et Luxembourg, il en est surtout lui-même amateur. « Si cet alcool connaît un tel succès, c’est que son goût s’est affiné depuis le 17e siècle. Il a été inventé pendant la Guerre de Trente ans aux Pays-Bas. On l’appelait le Genever, ou le Genièvre en français. Il était particulièrement épicé et alcoolisé, cocktail à base de baies de genévrier. Les soldats britanniques en buvaient pour se donner du courage ».

Liquid courage

C’est de là que vient l’expression dutch courage en anglais britannique, que les américains traduisent par liquid courage. « C’est aussi à cette époque que les anglais ont ramené le geneversur leur île. Lorsque Guillaume III, Roi d’Angleterre à la fin du 17siècle, veut relancer l’économie, il interdit l’importation du vin et des eaux-de-vie, dont le genever hollandais. Les distillateurs anglais se lancent dans la production d’un alcool similaire, le gin, qui devient vite très populaire ». Ce qui ressemble encore à un tord-boyaux au 18siècle va évoluer et son processus de fabrication s’affiner jusqu’à devenir le gin que nous connaissons d’aujourd’hui.

Des procédés toujours plus sophistiqués

« Si on dit que le gin Hendrick’s est une marque inhabituelle, c’est qu’elle se différencie des autres, par le goût de son gin et ses procédés de distillations, explique Anthony Elskens. On distille notre ginavec deux alambics ».

Par alambic, il faut comprendre d’immenses cuves à chauffer dans lesquelles l’alcool libère des vapeurs qui s’aromatisent en fonction des mélanges d’épices. « D’un côté, poursuit l’expert de Hendrick’s, nous utilisons un alambic Carter-Head, qui produit une liqueur légère, florale avec une note d’agrume. De l’autre, le Bennett, dont le distillat est plus lourd et épicé.  Le résultat de cette combinaison, c’est un gin très rond, très fin. A la fin du processus, on ajoute de l’essence de rose et de concombre, trop délicate pour être distillée ».

La préparation : épurée

Les saveurs sont assez subtiles, « c’est la raison pour laquelle les règles pour la préparation d’un gintonic sont minimalistes», insiste Anthony Elskens. « L’idéal est un grand verre ballon, rempli à ras bord de glaçons, pour qu’ils refroidissent bien le cocktail et ne fondent pas trop vite. On y verse 5 cl de ginet 15 cl de tonic premium. On ne mélange qu’une seule fois, de bas en haut, pour ne pas casser les bulles du tonic. Puis on finit avec trois rondelles de concombre. Rien de plus. »

Et surtout, on évite les pailles. « D’abord parce qu’on a la mauvaise habitude de touiller, ce qui fait fondre les glaçons plus vite. Ensuite parce qu’on goûte à 75% avec le nez. Boire à la paille, c’est n’apprécier son Gin Tonic qu’à 25%. »

Et le meilleur : on déguste ?

Quoique ce cocktail n’est pas de saison, voici une autre recette à base de gin parfaite pour changer du vin chaud et du grog (et accessoirement pour affronter la torpeur hivernale) : Le Hot spiced Apple. Pour trinquer à quatre, il vous faudra :

  • 15 cl de gin Hendrick’s
  • 75 cl de jus de pomme
  • 2 clous de girofle,
  • 2 cardamomes écrasées,
  • 2 anis étoilées,
  • Quelques baies de genièvre,
  • Les zestes d’une orange

Et pour la décoration, de la noix de muscade râpée et une tranche d’orange

Faire infuser les aromates dans le jus de pomme à feu doux. Ajouter un gin plutôt rond et doux, et servez directement dans une tasse à thé ou dans une chope. Décorez d’une rondelle d’orange et soupoudrez d’une pincée de muscade !

Sur ce, trinquons : à la vôtre et aux fêtes !

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