bien-être des équipes
Business

Pour le bien-être des équipes

04.11.2021
par Julie Garrigue

Implémenter les services

Nathalie Tramonte est Coordinatrice Master en Facility Management, Haute École de la Province de Liège. « Il y a des services qu’une entreprise se doit légalement d’implémenter. Comme le nettoyage. D’autres sont plus spécifiques et dépendent soit de la taille de l’entreprise, soit du budget disponible. » Les types de Soft services implémentables en entreprise sont à la fois très nombreux et divers.

« On pense notamment à l’offre de catering, classique, exclusivement bio ou autres. Vient ensuite la brochette de services dits à la personne. De la possibilité de se faire livrer ses colis sur son lieu de travail jusqu’à la sieste ou même un cours de yoga pendant les heures de travail. Une chose est sûre. Le salaire n’est plus le seul argument pour attirer et conserver les talents. Les softs services possèdent un rôle de capteur de talents. Et la tâche des Facility Managers en devient de plus en plus indispensable. »

On note d’ailleurs une évolution dans les entreprises. « Beaucoup d’entreprises, qui ne l’envisageaient pas, sont désormais assez enthousiastes. Cela signifie que les facility managers devront travailler pour mettre des outils adaptés à disposition du personnel. »

soft services

Soft services

Chez Allianz Benelux, Olivier Dieu exerce justement en tant que Facility & Service Manager. Lors de leur déménagement dans de nouveaux locaux, ses collègues et lui ont eu à repenser la politique de l’entreprise sur ce sujet. « Les Soft services sont pensés dès que l’on commence à songer à notre installation dans le nouveau bâtiment. Nous avons mis en place un petit groupe missionné pour penser à ces services. Sans oublier un apport extérieur venant de tout le personnel. Sous forme d’une enquête. » Les utilisateurs sont en effet concertés pour s’assurer de l’utilité des services envisagés. Une démarche d’autant plus importante si l’entreprise souhaite optimiser leur rôle de « capteur de talent », mis en avant par Nathalie Tramonte.

Les entreprises ont été prises de court par ce COVID-19. Mais elles ne se feront pas avoir deux fois.

Nathalie Tramonte, Haute École de la Province de Liège

Une petite révolution

Ces deux dernières années toutefois, le métier a connu une petite révolution, comme nombre d’autres secteurs. Et a dû non seulement s’adapter à la crise mais veiller à ce que les entreprises aussi s’adaptent. Comme l’explique la coordinatrice du Master en Facility Management : « Elles ont été prises de court par ce COVID-19. Mais je pense qu’elles ne se feront pas avoir deux fois. Les facility managers mettront probablement très vite en place des plans afin que ce genre de crise n’impacte plus leurs activités comme cela a été le cas. »

Au premier rang de ces agencements ? Les questions de nettoyage et de protection individuelle. De son côté, Olivier Dieu qui exerce en entreprise a noté un aspect spécifique de cette évolution. « La crise que nous avons traversé a encore facilité le télétravail. Concernant l’aspect facility, la tâche s’avérait double. Fournir durablement le matériel technique adapté et s’impliquer dans l’aspect ergonomique. C’est-à-dire le confort de travail à la maison. »

Alors que la vie (professionnelle) reprend désormais (ou finalement) son cours normal, force est de constater que les mobilités ont changé. La place prise par les mobilités alternatives et douces devrait encourager les facility managers et chef d’entreprise à proposer des packages mobility, que permettent aux employés de switcher, du train au vélo, du bus à la voiture, en fonction de leur besoin réel. C’est justement l’objectif du budget mobilité, instauré en 2018, qui remplace, sur demande la voiture de fonction par la possibilité d’un éventail de solutions de mobilité. Un choix que devrait pousser les entreprises et facility managers.

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