patrimoine
Finance

« Avec le patrimoine, une approche personnalisée est donc indispensable »

15.12.2022
par Fokus Online

En raison de la situation géopolitique et de l’inflation principalement, nous vivons actuellement une période très agitée dont la fin n’est pas en vue et dont nous pouvons difficilement prévoir l’évolution. Une bonne gestion des actifs est un moyen idéal de faire face à ces incertitudes.

N’importe qui peut-il faire de la gestion de patrimoine ? Nous avons posé cette question à CapitalatWork,
qui se consacre à la gestion discrétionnaire d’actifs. Et ce en confiant la gestion des investissements à des experts professionnels qui, en étroite concertation avec le client, attribuent un profil de risque et, sur cette base, gèrent le portefeuille d’actions et d’obligations de ce client – obligations d’État, obligations d’entreprises et/ou actions – dans le cadre d’un mandat. En d’autres termes, ils prennent toutes les décisions d’achat et de vente en son nom.

Faire ses devoirs

« Nous nous gardons bien de fixer des seuils minimums stricts », explique Maarten Rooijakkers, directeur général de CapitalatWork. « Nous nous en tenons à une limite inférieure souple de 250 000 euros mais, s’il existe un potentiel de croissance supplémentaire, des montants moins élevés sont également possibles. L’âge est également sans importance : si vous commencez à bien gagner votre vie à un certain moment, vous pouvez mettre de l’argent de côté et vous constituer ainsi un portefeuille. Et en parlant d’âge, nous constatons que de plus en plus de personnes se lancent parmi les jeunes. Ils recherchent alors spécifiquement une adéquation avec un gestionnaire d’actifs et ne se contentent pas de choisir quelqu’un qui leur est recommandé ou qui a également conseillé leurs parents. Les jeunes font leurs devoirs en se posant des questions en amont. Comme leurs connaissances financières sont bien plus étendues qu’auparavant, ils veulent connaître le modèle économique du gestionnaire d’actifs, la solidité de l’organisation, la philosophie d’investissement, la structure des frais et le processus d’investissement. Ils font, pour ainsi dire, une radioscopie des fonds en remontant jusqu’à leur gestionnaire. »

C’est également plus sain, car il existe ainsi un meilleur équilibre entre le client et le gestionnaire d’actifs. Ce dernier n’est plus considéré comme une sorte de guide ou de gourou, mais beaucoup plus comme un sparring partner. « Cela rend aussi immédiatement le processus beaucoup plus humain. Et c’est une bonne chose, car les actifs touchent à l’intime des personnes, il n’y a presque rien qui soulève autant d’émotions et qui ait autant d’impact sur leur vie », explique Maarten Rooijakkers. « Le rôle du gestionnaire de patrimoine est donc d’offrir de la tranquillité d’esprit aux gens, et pas de les enrichir à court terme. Ce n’est d’ailleurs pas ce qu’ils attendent : nous sommes des gestionnaires d’actifs, pas des chasseurs d’actifs. C’est pourquoi le facteur qualité est si important pour nous : des actions et des obligations qui prennent en compte et respectent l’environnement, la société et la bonne gouvernance, entre autres. »

Le rôle du gestionnaire d’actifs est d’offrir de la tranquillité d’esprit.

Toujours plus de questions

L’inflation, le coût de la vie et la hausse des prix de l’énergie, entre autres, ont-ils accru le besoin de gestion des actifs ? « En fait, à cet égard, notre profession est un peu similaire à celle des médecins », répond le responsable des investissements Erwin Deseyn. « Dans le sens où il sont toujours nécessaires. » Mais pour répondre plus précisément à la question, la demande d’expertise et de conseils n’a jamais été aussi forte. En raison de l’inflation et des tensions géopolitiques, il devient très complexe de gérer efficacement les actifs sur ce marché volatil. Personne ne sait si la situation actuelle va durer longtemps ni quelles en seront les conséquences à moyen et long terme. Les questions vont continuer à s’accumuler et les réponses ne pourront jamais venir d’une seule personne. »

L’inflation

La grande préoccupation des clients aujourd’hui semble être l’inflation et la manière d’en protéger leur portefeuille. « Les investisseurs eux-mêmes peuvent jouer un rôle actif à cet égard, par exemple en investissant dans des obligations de pays riches en matières premières », explique Erwin Deseyn. « Il est également utile d’y réfléchir et d’agir
en conséquence, car nous ne sommes qu’au début d’une période qui risque de durer. Personne ne sait ce que les dix prochaines années nous réservent.

Article précédent
Article suivant