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Agri & Food

Rentrée digitale pour la livraison de plats cuisinés

22.09.2020
par Fokus-online.be

Le confinement a poussé de plus en plus de Belges vers la commande de plats cuisinés. Et modifié le mode de fonctionnement de beaucoup de restaurateurs. Ce qui pousse les plateformes à enrichir leurs services.

Scénario unique

« Avant, la commande de plats à domicile suivait un scénario presque unique », explique Kamilla Lambotte. Elle est directrice générale d’Uber Eats pour la Belgique et la Suisse. « Le dimanche soir, devant la TV, on n’avait pas le courage de cuisiner et donc on se faisait livrer. Aujourd’hui, c’est devenu très différent. On veut commander à tout moment, même si c’est juste un sandwich à midi au bureau, ou un goûter dans l’après-midi. » Combinée au récent confinement, cette évolution dans les habitudes de consommation pousse les plateformes à accélérer la digitalisation de leurs services. Mais aussi à étendre ces derniers, tant d’un point de vue géographique que technique. Avec, pour public cible principal, les 18-45 ans.

Plus de restaurants, plus de villes

Pour étendre leur zone de travail et se rapprocher toujours plus du consommateur, les plateformes comme Uber Eats peuvent aujourd’hui surfer sur la vague de digitalisation. Ils ont connue les restaurateurs eux-mêmes lors des six derniers mois. « En effet, on constate aujourd’hui que de plus en plus de restaurants choisissent d’ouvrir, en tout cas dans un premier temps, des cuisines exclusivement dédiées à la livraison », explique Kamilla Lambotte.

« C’est une bonne manière de tester le marché en limitant ses coûts de départ. » Une évolution que la société de livraison souhaite soutenir et encourager. « Avec des partenaires qui se lancent dans la cuisine virtuelle par exemple, nous partageons beaucoup de données, concernant les besoins du marché. Ou le potentiel des différentes zones d’implantation. Par ailleurs, nous sommes toujours motivés à l’idée d’aider nos partenaires dans le développement de nouveaux concepts ou de nouvelles marques. »

« Pour que tout le monde ait accès aux repas et aux commerces, nous continuerons à développer et à innover nos services. »

Kamilla Lambotte, Uber Eats

Et donc, dans la foulée de cette digitalisation, une société comme Ubert Eats, déjà présente dans une dizaine de grandes villes belges (Bruxelles, Charleroi, Liège, Namur…) s’est également installée dans de nouvelles zones comme Ostende et Mons. « En 2020, nous allons continuer à nous étendre dans des villes plus petites. Comme Quaregnon par exemple, où nous serons présents d’ici fin septembre. Il n’y a en fait aucune raison que les habitants de plus petites villes ne puissent pas bénéficier d’un service de qualité. » Chiffre marquant : entre janvier en avril 2020, Uber Eats a déjà connu un bond de 38 % au niveau des restaurants disponibles sur sa plateforme.

Une expansion qui est également temporelle « A Bruxelles, nous sommes disponibles toute la nuit ». Et s’accompagne par ailleurs d’une grande variété de choix, du friturier au restaurant japonais, en passant par le snack oriental ou la trattoria italienne. « L’idée est vraiment de pouvoir répondre à tous les besoins, tant en matière de géographie, d’horaire, que de budget. » Dans les mois à venir, la plateforme souhaite même créer des partenariats avec des supermarchés. Comme ceux du groupe carrefour, pour permettre un service de livraison en ligne, testé pendant le confinement.

Nouvelles technologies

Dans l’optique des opérateurs en ligne, l’accessibilité pour tous, et particulièrement les jeunes, passe également par une plus grande offre digitale. Être toujours plus simple, flexible, et rapide. « Par exemple, jusqu’il y a peu, le paiement ne pouvait se faire que par l’application en ligne ou par tickets restaurants », explique la directrice générale d’Uber Eats. « Il y avait cependant une grande demande des utilisateurs pour payer par bancontact, objectivée par une étude. Aujourd’hui, chez nous, c’est bel et bien possible. »

Avec la rentrée, le flux de commande a traditionnellement tendance à augmenter, ce qui servira de test final aux plateformes en ligne. Elles pourront évaluer si leurs adaptations aux récentes tendances est bonne. Et se fixer de nouveaux défis. « Pour que tout le monde, des étudiants aux familles, ait accès aux repas et aux commerces, nous continuerons à développer et à innover nos services. En proposant des produits de manière simple et fiable », conclut Kamilla Lambotte.

A propos de…

Présente dans 6000 villes à travers le monde, la société Uber Eats, lancée par Uber en 2015, propose un service de livraison de plats cuisinés à domicile. Reposant sur un réseau mondial de plus de 500.000 restaurants, elle occupe, dans son segment, la première ou la deuxième place sur plusieurs marchés. Comme les Etats-Unis, le Japon ou la France. Elle est présente dans 14 villes en Belgique et souhaite faire grimper ce chiffre d’ici à la fin de l’année.

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