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‘La digitalisation? Une exigence d’avenir pour nos PME!’

16.01.2019
par Fokus-online.be

Accès au financement, entrepreneuriat féminin, accès aux marchés publics, entrepreneuriat de la seconde chance, modernisation du cadre législatif. En termes de politique des PME, la Belgique fait figure d’exemple sur la scène internationale. Nous sommes aujourd’hui engagés dans un nouveau défi: l’entrée dans la 4révolution industrielle, celle de la digitalisation.

L’objectif est double: faire émerger les entreprises de demain. Ils s’appuieront sur le développement du digital pour croître et permettre aux PME traditionnelles de réussir leur transformation digitale.

Présence internet

La conscientisation des acteurs traditionnels est une nécessité. 87 % des entreprises tombées en faillite l’année passée n’avaient pas de présence internet. En outre, si le taux de pénétration du digital dans les entreprises est l’un des meilleurs des pays OCDE. Ce même taux rapporté aux seules PME est dans la moyenne internationale, ce qui engendre un déséquilibre concurrentiel de celles-ci par rapport aux grandes entreprises ou à leurs compétiteurs étrangers les plus performants.

Évoluer les mentalités 

Comment aider les entrepreneurs à entrer dans cette ère digitale? En favorisant leurs interactions avec les principaux acteurs de la nouvelle économie. Ces derniers disposent en effet d’outils qui permettent aux PME traditionnelles d’avoir au minimum une présence en ligne. Et, au mieux, d’assurer leur adaptation à l’ère numérique. Des initiatives qui permettent de faire évoluer les mentalités sur la digitalisation mais aussi d’initier de nouveaux outils.

La révolution des « fintech » doit quant à elle être mise au service des PME.

Certaine souplesse

 La révolution des « fintech » doit quant à elle être mise au service des PME. Elle touche à la fois le secteur des paiements, du crédit ou d’autres services financiers et permet à des PME de concevoir leur relation avec leur banque sous la forme de « bank as a service ». Pensons aussi au phénomène des plateformes de prêt permettant la rencontre d’emprunteurs et de prêteurs avec une souplesse qu’un prêteur traditionnel ne peut pas offrir.

Une politique dynamique

La mise en place de formations spécifiques est aussi indispensable: il y a un besoin impérieux d’avoir une politique dynamique en ce domaine pour combler le fossé qui se creuse en matière de digital. Selon la Commission européenne, 37 % des travailleurs ont des compétences digitales insuffisantes, 13 % n’en a aucune. D’ici 2020, 756.000 emplois vacants risquent de ne pas être pourvus faute de personnes formées.

Sécurité 

Nous devons aussi faire évoluer certaines législations qui pourraient représenter un frein à la capacité d’innovation et rencontrer le besoin de sécurité des PME face à la cybermenace. Un chantier passionnant s’est ouvert. Cette politique des PME 4.0 doit œuvrer à faire se rencontrer les PME dites « traditionnelles » et les acteurs émergeants de cette révolution numérique. Tout retard excessif engendrera une perte de chiffres d’affaires pour nos PME.

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