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Entreprendre

De l’aide tous azimuts pour les entrepreneurs !

25.03.2020
par Fokus Online

La force principale d’un entrepreneur est de savoir reconnaitre ses… faiblesses: les aspects de son projet sur lesquels il devra bien s’entourer. Pour ce faire, un arsenal de solutions existe. Du consultant « classique » à l’aide à la prospection à l’étranger. Tour d’horizon…

Un fondateur et une équipe

Derrière chaque projet se cache un fondateur, mais aussi une équipe. Parfois réduite, mais agissant bel et bien dans l’ombre. La suite appartient à un « storytelling » souvent très bien rôdé. Car personne ne peut croire que Mark Zuckerberg ait donné naissance à Facebook seul dans sa chambre d’étudiant, ni que Jeff Bezos n’a piloté du fond de son garage, isolé, ce qu’Amazon est devenu aujourd’hui.

« C’est bien là l’une des difficultés dans le parcours d’un entrepreneur », nous confirme Yvan Verougstraete, Fondateur et CEO de la chaine de parapharmacie Medi-Market, élu Manager de l’année 2019. « Il faut apprendre à faire confiance. Sinon on meurt, c’est aussi simple que ça. Au départ, chez Medi-Market, j’étais seul. Puis nous nous sommes retrouvés à trois. Aujourd’hui, la société compte 650 collaborateurs, c’est pour vous dire que je dois me faire aider au quotidien par des gens bien plus compétents que moi. »

« Le consultant est nettement plus intégré dans l’entreprise de nos jours. »
— Yvan Verougstraete , Medi-Market

Les employés et les consultants

Parmi ces gens plus compétents: des employés mais aussi des consultants. Mais le cliché du consultant omniscient, au-dessus du lot est désormais dépassé. Et heureusement pour Y. Verougstraete: « Je ne crois pas au consultant qui reste très loin de l’opérationnel, dans sa tour d’ivoire, mais je crois, par contre, à celui qui nous aide concrètement. Plusieurs réalités coexistent dans le secteur de la consultance. Quelque part, partager son expertise est devenu une nouvelle manière de faire carrière. Le consultant est nettement plus intégré dans l’entreprise qu’il ne l’était auparavant. Il est devenu une sorte de couteau suisse de l’assistance. Aux entreprises de bien choisir leurs aides extérieures. »

De l’aide dans tous les domaines!

Par ailleurs, les entrepreneurs ont aussi besoin d’aide lorsqu’ils s’interrogent sur la viabilité de leur structure, ou sur la possibilité de prendre un nouvel envol à l’étranger. Et, dans cette optique aussi, il existe des solutions pour se faire aider. Direction l’AWEX (Agence Wallonne à l’Exportation et aux Investissements Etrangers). « Notre marché domestique est très restreint, pointe Marielle Germis, Directrice de l’AWEX Liège. Donc nous intervenons lorsqu’un entrepreneur veut aller au-delà des frontières. Nous venons en aide aux entrepreneurs qui souhaitent s’exporter mais ne possèdent aucune expérience au niveau international. Mais, avant ça, nous examinons bien entendu le projet et le fonctionnement de l’entreprise de très près. Et parfois, c’est aussi notre rôle d’expliquer à un entrepreneur que son projet ne correspond pas à une visée internationale. Car les coûts d’une exportation ou d’une implémentation, qu’ils soient marketing, publicitaires, administratifs ou autres, restent très élevés. »

Travailler sur-mesure

Mais les services de l’AWEX, et la centaine de points de contact internationaux qu’ils offrent aux entreprises, ne s’arrêtent pas là. « Nous proposons, par exemple, des programmes de consultance dans tous les aspects de l’exportation, poursuit Marielle Germis. Il peut s’agir de consultance dans le secteur de l’adaptation des contrats ou des conditions de vente à l’international, voire dans celui de l’élaboration stratégique à déployer dans un pays précis. Encore une fois, rien n’est figé! Nous sommes là pour aiguiller le capitaine d’entreprise (…). Nous travaillons sur-mesure. »

Et, parfois, l’aide à l’entrepreneuriat vient de nettement plus près qu’on le croit. Vergoustrate nous relate son expérience personnelle: « Mon épouse était, elle aussi, désireuse de lancer sa propre initiative. Elle a naturellement fait appel à moi pour les aspects techniques et légaux présidant à la création d’une structure. Pour le reste, elle s’est retrouvée seule à la barre. Il en est résulté le magasin de vêtements « Les p’tites curieuses ». Tout cela fonctionne bien, et nous formons un couple d’entrepreneurs heureux. »

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